Faire une psychanalyse, c’est aller à la découverte de l’inconscient.
C'est découvrir à travers ses manifestations comment il nous pousse à revivre, dans le présent et à notre insu, des vécus infantiles refoulés (désirs, fantasmes...). C’est prendre conscience qu’il gouverne notre vie, et souvent à notre détriment comme c’est le cas dans la névrose – qui peut ainsi être résolue.

Pour mener à cette connaissance, Sigmund Freud a inventé la méthode des associations libres : l’analysant sur le divan est invité à dire spontanément ce qui lui vient à l’esprit sans souci de logique ni de morale.

Dans le but de faciliter les associations libres, Silvio Fanti a imprimé à cette méthode un nouveau rythme : il a donné du temps à l’analysant. Les séances durent trois heures, elles sont quotidiennes et s’inscrivent dans des tranches de quelques semaines entrecoupées de périodes de sédimentation. On les appelle longues séances.

Durée
Durant trois heures il est possible de raconter sa vie et ses rêves en les décrivant dans les moindres détails, d'entrer dans son intimité et de se laisser aller à ses émotions, en oubliant le temps qui passe.

Fréquence
Grâce au rythme quotidien, le présent peut s’articuler au jour le jour avec le passé et l’analysant prend naturellement conscience de la continuité et de la cohérence de sa vie.

Par ailleurs, à certains moments du travail, l’analysant étudie en détail des documents qui le concernent (photographies, arbre généalogique...). On appelle cette étude appoints techniques.

Une méthode qui donne du temps

Cette méthode donne le temps de s'attarder sur les détails de la vie où se concentre l'affect, tout en facilitant le dépassement des résistances.

Le but est en effet de faire émerger les vécus et désirs de la période utéro-infantile. Les revivre en séance jusque dans le transfert permet de prendre conscience de ses répétitions et de découvrir sa véritable identité.

Une histoire personnelle, familiale et ancestrale

L'analysant étoffe son travail associatif avec :

  • son arbre généalogique
  • ses photos personnelles et familiales
  • les dessins des lieux où il a vécu
  • des écrits divers (correspondances, dessins d’enfance, journal intime…)
  • l'écoute de certaines séances enregistrées durant le travail